Alors que les affrontements de cette éprouvante nuit se terminent, les compagnons – épuisés- décident de prendre un peu de repos dans la chambre en haut de la tour. Après une étrange nuit au cours de laquelle les ombres et l’ambiance sinistre du château semblent se dissiper, le cadavre d’Orthon est manquant, il a disparu pendant le tour de veille de Topositro/Tharkon. Décidés à fouiller l’ensemble des lieux, le groupe passe ensuite de longues heures à fouiller minutieusement les étages de la tour pour en ressortir avec quelques trouvailles, divers objets, de nouveaux livres et quelques indices épars. Et découvrir d’étranges runes gravées dans un coin de la cour du château, sur le flanc de la montagne.
En explorant le puits, Grelot tombe sur un nid d’araignées niché dans le creux de la roche où il finit, avec l’aide des flammes de Topo/Tharkon par dénicher un sceptre d’allure macabre tandis que Mork s’active pour trouver de quoi confectionner un repas pour tous.
La plus saisissante des trouvailles est cependant celle d’une créature emmurée et visiblement maltraitée de longues années : un homme qui révèle sa nature céleste et révèle se nommer Arguel. S’ensuit une longue discussion sur le cycle de l’existence, la nature de Topo/Tharkon, la rareté des créatures d’origine démoniaque et céleste et la possible nature des oeufs étranges, moyens de contourner le cycle des âmes et de l’existence. Après avoir repris quelques forces, le céleste quitte les aventuriers en faisant appel au pouvoir d’une boucle d’oreille magique.
Reprenant leurs fouilles, Delès déniche une cache contenant quelques pages abîmées d’une sorte de journal tenu par Orthon. L’homme y relate, de manière décousue sa descente progressive dans la folie et sa recherche compulsive d’un moyen de faire revivre sa famille. En parcourant les notes griffonnées, les Gardiens de l’Éternelle Aurore comprennent qu’il s’est lancé dans de nombreuses expériences impies pour redonner vie à sa fille Mérialle et à son épouse Védra, quitte à se compromettre dans des formes de magie maudites. S’il est parvenu à faire revenir son épouse, c’est au prix d’une sinistre transformation comme ont pu le constater les compagnons. Refroidis autant qu’interloqués par ces découvertes, les Gardiens voient alors les étranges runes gravées dans la roche de la cour se mettre à scintiller de magie et laisser apparaître une silhouette.
