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Vers les bas-fonds

Egouts de Ptolus

Descendant de son imposant carrosse, Neodantus est accueilli avec respect par Minerva avant d’être conduit au sein de la tour où il échange quelques nouvelles et découvertes avec les Gardiens. Il s’avère que les plus hauts mages de la Pyramide Inversée ressentent une difficulté grandissante à atteindre et manipuler le flux de la magie. Le magicien confirme également que la création de serviteurs ou l’enchantement de séides au travers d’une insémination en partie magique n’est pas totalement inconnue, bien que rare. Et pour cause : ceux qui en font usage vivent à Valhedar et font partie des créatures démoniaques… Bien que toujours privé de ses talents magiques, Felicis – grâce à ses recherches – confirme aussi à Mork que la magie qui émane des dagues antiques qu’il possède est d’une nature aussi singulière que rare (qui n’émanerait pas des flux magiques que quelqu’un aurait cristallisés mais qui serait suscitée par le propriétaire originel des armes). Et confirme que les Vladam sont une maison noble dont la discrétion nourrit autant de soupçons que de fantasmes.

Neodantus, malgré la perte de ses pouvoirs tente de faire bonne figure devant les Gardiens de l’Éternelle Aurore.

Pendant ce temps, retiré dans sa chambre, Grelot compulse méthodiquement les ouvrages ramenés des entrailles du sombre château où ils ont trouvé d’autres traces d’étranges manipulations. En plongeant dans les tomes remplies de dessins, d’annotations et de gribouillis, il y trouve plusieurs caractères dans la langue infernale et un étrange nom, avant de partir dans les rues de Ptolus, seul. Le reste du groupe se rend Place des Aventuriers pour faire quelques emplettes et recueillir quelques renseignements… en faisant profil bas pour ne pas se faire davantage remarquer par la garde après leur accrochage avec le prévôt Bors et la garde de la ville.

L’un des ouvrages ramenés du sinistre château

À force de rôder, Mork, Flix, Topositro et Minerva entendent parler d’une opération prévue par les Balacazar autour de la Prison de la cité. Résolu de faire une reconnaissance, le groupe prend la direction du Quartier des Guildes pour y chercher l’entrée de la prison… en vain, personne ne semble savoir où celle-ci se situe et aucun édifice, ou bâtiment ne ressemble de près ou de loin à une geôle. Décision est prise de mettre la main sur un membre du gang pour tenter d’essayer d’en savoir plus sur leurs plans pour le soir. Repérant un voleur isolé dans le quartier des Temples, les compagnons le cernent tandis que le tabaxi lui ferme toute retraite et, subtilement, les Gardiens le poussent à croire qu’ils viennent chercher des instructions pour l’opération du soir. Naïvement, le voleur flatté leur transmet ce qu’il sait, permettant à l’équipe d’en savoir plus sur ce qui se trame… et de découvrir un moyen d’accéder à la Prison par un passage dissimulé.

La bête des égouts

De retour dans les rues, la bande cherche une discrète entrée dans les égouts pour rejoindre l’emplacement indiqué par le voleur et décider ensuite de la conduite à tenir. Après quelques contorsions, tout le monde se retrouve dans un collecteur puant au fond duquel coule une eau souillée et nauséabonde. Guidés par Flix, les compères s’avancent jusqu’à une partie du tunnel en partie effondré duquel saillent quelques détritus. En les franchissant, le tabaxi est attaqué par un silhouette trapu et massive d’où émerge de grossiers tentacules dentelés. Le combat s’engage alors dans le tunnel à demi-éclairé dont malgré quelques lacérations tout le monde sort vivant. Flix sauve même de la noyade une petite créature affaiblie et visiblement affamée qu’il remonte à la surface, non sans que les Gardiens aient été jusqu’à la porte dérobée marquant le passage vers la Prison. Résolus à mettre au point un plan d’action pour le soir, les aventuriers regagnent alors la tour pour se préparer.

La petite créature sauvée des égouts et baptisée… Mioux.
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