Le Tour de Chult en 80 jours (jour 70-71)

Devant la vaste cité, les aventuriers commencent à explorer les faubourgs les plus proches en quête d’indications ou d’indices. Seuls des traces de feux de camps et de graffitis sont toutefois détectées, rien de très concluant sinon des mises en garde probablement laissées par des précédents visiteurs au fil des années : « Craignez les crocs de Ras N’si », « Les cubes sont la clef, attention au monstre grenouille », « Qui est Unkh ?« , « Tous vénèrent le roi des plumes », « Les serpents ne sont pas ce qu’ils semblent ». A force de recherche, nous observons de drôles de créatures humanoïdes végétales menant un grung capturé, puis des flèches surgies de la végétation et des silhouettes de yuan-tis, nous poussent à nous enfoncer dans le labyrinthe qu’est Omu. Nous retrouvons les pygmées végétaux au bord de la lave, prêts à y jeter leur captif. Après ce singulier sacrifice, un étrange dialogue s’engage avec les étranges êtres qui sympathisent avec Xakemba le chultien au point, après un court rituel, de le gratifier d’un piercing génital.

Chaude ambiance à Omu

Alors que la nuit tombe, les indices rassemblés dans les ruines permettent de lier les animaux de Chult aux esprits ayant pris la suite d’Ubtao après son départ. Au cours du repos nocturne, Xakemba est étrangement attiré vers des ruines proches ou des hommes-serpents nous tendent une embuscade avant d’être dispersés. Au matin, les compagnons, toujours accompagnés d’Artus et Dragonbait, décident de se diriger vers des fumerolles proches. Un bâtiment porte des trace de combustion et une trentaine de corps brûlés jonche le sol. Près d’un mur, des crânes empilés en forme de sinistre bûcher jouxtent le dessin hâtif d’un serpent en spirale dont les mâchoires croquent un cercle… probablement une représentation du sinistre Dendar.

Les sinistres yuan-tis ont fait d’Omu leur repaire

Les corps semblent être faits de restes de yuan-tis autant que de chultiens… et de mages rouges. Un vieillard survivant prénommé Orvex, qui accompagnait les mages nous révèle que pour entrer dans la tombe il faut réunir les neuf cubes cachés dans la ville et nous dévoile un texte relatant la légende du départ d’Ubtao. Il nous indique également que les mages rouges du Thay sont conduits par une femme du nom de Zagmira. Après avoir engrangé ces informations, tout le monde repart à la recherche d’indices en ville. Non loin de là, une étendue d’eau boueuse jalonnée de blocs de roches mène à un étrange temple. Parti en éclaireur, Gallibert se fait assaillir par un frogemoth qui le gobe tout comme Hamlaruil et il faut l’intervention de Darius et Xakemba pour libérer la paire du gosier du monstre… libérant l’entrée du temple.

L’affamé frogemoth

Remis, le rusé Gallibert parvient à désactiver l’antique serrure libérant l’accès au temple où une série de pièges attend les voyageurs entre fosse pleine de pieux, alcôves, promontoires et blocs coulissants. Heureusement, à force de tâtonnements, d’agilité et de force brute, un premier cube est ressorti du temple. Et nous nous mettons en quête du prochain… avant d’être interrompu et entouré par les forces des mages rouges et leur mystérieuse dirigeante, Zagmira dont le visage semble être pour partie jeune, pour partie marqué par l’âge. D’un ton d’abord mielleux puis hautain voire agressif, elle nous propose de faire alliance pour récupérer les cubes disséminés dans la jungle avant de nous retrouver devant la tombe, dévoilant son désir de s’emparer de l’artefact mystérieux, non pour le détruire, mais pour l’utiliser… Après quelques échanges froids et tendus, son offre est refusée et la troupe des mages rouges s’apprêtent à reprendre son chemin dans Omu…

Orvex, l’un des survivants du massacre

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