Les nouvelles affluent. Des orques alliés confirment leur intention de se joindre aux forces que la Garde rassemble. De la Marche aux Rois, Sir Rhyn promet son aide, ralliant des protecteurs pour la bataille à venir. Mais une ombre pèse sur ces alliances : Osirion, la puissance qui veillait autrefois sur le passage paisible des âmes, ne répond plus. Des rumeurs murmurent qu’il aurait été assassiné, laissant le monde des morts vulnérable, peut-être déjà envahi par une présence hostile. Grelot, revenu de sa récente incursion dans l’au-delà, confirme ces craintes : il a perçu qu’un pouvoir sinistre s’y installe, cherchant à régner sans entrave.

Dans ce climat tendu, Deles s’entretient avec ses sœurs. Il les avertit des risques qui pèsent désormais sur elles, devenues membres d’une famille impériale. Il leur demande d’être prudentes, de surveiller les intrigues potentielles de la cour, et de veiller sur Livia Kaede — son épouse et co-régente — afin de s’assurer qu’aucun détournement de pouvoir ne se fasse dans l’ombre. Pendant ce temps, Minerva descend dans les sous-sols de l’Académie des Savoirs. Elle y engrange de nouvelles connaissances magiques. Grelot, lui, s’instruit sur le rôle d’Osirion et comprend mieux l’importance de ce gardien disparu. Enszuite, tout le monde prend de la hauteur pour dénicher un endroit tranquille où Grelot peut faire appel à Raguel, être céleste libéré lors de leur passage dans le Chateau de l’Effroi. Ce dernier se manifeste sans attendre, et prête une oreille attentive aux demandes des Gardiens qui entendent faire appel aux célestes survivants pour se joindre à la lutte contre l’ombre. Mais la discussion s’envenime vite et tourne court quand des lames sont tirées…

Au détour des rues, Mork croise une jeune femme qui se dit simple bergère. Attirée par la stature sauvage de l’orc, elle l’entraîne dans un moment d’intimité au sein d’une écurie isolée. Leurs échanges sont brefs mais marquent un contraste avec les intrigues politiques qui se trament ailleurs. Et tandis que Minerva et les autres compagnons retournent vers leurs quartiers, l’inattendu frappe. Minerva est abordée par un jeune apprenti, porteur de manuscrits qu’elle avait demandés. Mais sous les parchemins se cache une dague. L’apprenti n’est autre qu’une apparence déguisée de Cear, le Preneur de Vie, une puissance de l’assassinat et de la mort. Il frappe Minerva mortellement.

Un combat éclate dans les ruelles de Valagie. Les prétoriens et les compagnons se précipitent pour défendre la magicienne. Cear se multiplie, frappant avec une détermination redoutable. Et il faut la force des prétoriens conjuguée aux initiatives des compagnons pour renverser un combat mal engagé.

Minerva est jetée au sol à plusieurs reprises, mais dans un ultime effort, elle et Grelot combinent leurs pouvoirs. Grâce au cristal qu’elle détient, Minerva parvient à drainer une partie de l’essence de l’assassin, tout en évitant que cette force obscure ne corrompe sa propre source magique.
