Le tour de Chult en 80 jours (jour 39)

Kir Sabal est définitement aussi ancien que singulier. Les constructions à flanc de falaise semblent antiques et pas toujours extrêmement correctement entretenues. Elles abritent cependant une cinquantaine d’aarakocras. Après un accueil un brin distant mais généreux, nous sommes confiés aux bons soins d’une famille locale qui nous offre gîte et couvert pour quelques heures. Il semble que nous pourrons être reçus par Asharra, la « professeure », laquelle semble faire autorité dans la communauté.

Après un petit moment de repos que chacun occupe diversement (en s’intéressant aux croyances et à la vie du peuple oiseau, en reprenant des forces ou en explorant les alentours), nous sommes conviés à rejoindre un temple singulier dans lequel nous sommes d’abord invités à quelques ablutions avant de nous couvrir de peinture d’or… que Gallibert ne peut s’empêcher de voler. Remarqué par nos hôtes, il est promptement invité à quitter le village et à rejoindre la jungle, seul… au grand dam de l’ensemble du groupe.

Le reste de la troupe pénètre des chambres taillées dans la roche dans lesquelles se déploie un rituel mêlant fumées odorantes, fresques gravées, totems anciens de bois ou de pierre et vol coordonné dans une vaste grotte d’aarakocras. Au bout de longues minutes de ce cérémoniel, une étrange alarme semble retentir et bientôt tous les hommes-oiseaux quittent les grottes. Finissant par les suivre, nous découvrons que le village est assailli par de puissantes créatures de pierre ailées : les sinistres gargouilles.

Les monstres sont une dizaine et nettement plus forts que les aarakocras qui paraissent surtout chercher à les distraire. Alors qu’Aenar s’envole, il est violemment pris pour cible par une gargouille tandis qu’en bas, Gallibert alerté par les mouvements commence son ascension vers le village. Alors que les puissants monstres s’en prennent à tous, Aenar finit par tomber avant d’être projeté miraculeusement contre les parois non loin des compagnons qui, sans parvenir à vaincre une seule créature, parviennent à les faire fuir avec l’aide des aarakocras.

Nous sommes alors rejoints par la mystérieuse Asharra, accompagnée de deux silhouettes humaines plutôt jeunes qui nous invite dans le temple troglodyte. Si la « professeure » arbore un ton plus bienveillant et volontiers à l’écoute que ses distants confrères, avant d’accepter de nous aider, elle laisse la parole à la jeune humaine. Comme son petit frère, elle arbore une cape de plumes et semble avoir adopté les habitudes du peuple de Kir Sabal. Elle se nomme Mwaxanare et le plus jeune humain est son jeune frère, le prince Na.

La princesse Mwaxanare et le prince Na, de la dynastie royale d’Omu.

Très sûre d’elle-même, elle se dit membre de la famille royale d’Omu dont elle a été chassée et qu’elle entend gouverner à nouveau un jour. Pour cela, et pour asseoir son droit au titre, elle demande (en privé) à Hamlaruil de lui rapporter un objet appartenant à la lignée royale. Asharra, pour nous aider, a de son côté besoin d’une orchidée noire se trouvant non loin, à Nangalore, à quelques kilomètres de Kir Sabal. Décision est donc prise de prendre le chemin de Nangalore afin de bénéficier de l’aide d’Ashara, quant aux exigences et au ton supérieur de Mwaxanare, il sera temps de voir plus tard…

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