Après Gallibert, Xakemba décide de s’agripper aux bas-reliefs pour rejoindre le halfeling et le paladin, tandis que Darius et Aukan, moins agiles, préfèrent ne pas courir de risque. Le piège tournoyant franchi de justesse, Xakemba constate désemparée qu’Amlaruil n’a pas survécu à ses blessures, malgré la potion versée par Gallibert dans sa gorge… Ce dernier semble avoir absorbé une drôle de lueur émanant du corps. Dans le couloir froid simplement éclairée par la lumière magique de sa ceinture, les compagnons ne peuvent que constater la fin de leur compagnon. Tandis que Xakemba tente en vain de bloquer le mécanisme du piège, le voleur déleste le corps de ses possessions avant de les faire parvenir aux deux prêtres au moyen d’une corde.

Vient ensuite le moment d’explorer la pièce qui semble, comme les autres former un nouveau cul-de-sac. Trois coffres mystérieux un semble rouillé et un comme froid surplombent une fosse au fond de laquelle réside un sarcophage. Les coffres sont assez grands et chacun renferment une étrange clef qu’il semble impossible de faire tourner. Pendant le repérage du voleur, Xakemba revêt Amalruil de ses plus eaux atours, masquant tant bien que mal les blessures mortelles de son corps. Après de longs moments d’observation, Gallibert parvient à trouver une audacieuse méthode pour les enclencher en gardant le couvercle des coffres fermés, ce qui semble éclairer des parties du sarcophage… que Xakemba s’empresse d’enclencher faisant résonner des drôles de bruits dans les coffres concernés. Cependant le coffre rouillé résiste aux assauts de Gallibert empêchant d’activer le dernier déclencheur. Réalisant tardivement qu’il faut peut-être simplement être dans le coffre (« les clefs tournent à l’intérieur ») pour activer le mécanisme et résistant à l’envie d’y pousser le halfeling trouillard, Xakemba se glisse dans le dernier coffre pour y tourner la clef. Gallibert peut alors activer le dernier déclencheur… qui n’a aucun effet sur la combattante qui sort du coffre sans difficulté.

Le couvercle du sarcophage dévoile un cercueil de verre ou de cristal abritant une forme simiesque agrippée à une masse. Impatiente, Xakemba brise la paroi provoquant le réveil de la créature qui a tôt fait de s’en prendre aux deux compagnons. Tandis que plus haut dans le couloir, Aukan et Darius, soutenus par Inete font face à de nouveaux golems contefaits dont ils se débarrassent avec une singulière efficacité. Dans le sarcophage, le monstre use de maléfices pour tenter de corrompre et terroriser la puissante barbare et le leste voleur. Alors que Xakemba devant l’absence d’effet de ses coups se rue sur la créature pour la bloquer au sol, habilement, Gallibert agrippe la masse du monstre et prend la tangente en grimpant hors de la fosse… bientôt suivi par Xakemba qui bondit elle aussi dans le couloir à toute vitesse et échappe au piège de vent pour rejoindre Darius, Aukan et Inete.

L’exploration reprend dans les pas d’un Gallibert devenu un brin plus susceptible encore et un nouveau passage conduit à une énorme face dont la bouche ouverte ouvre sur une autre pièce et dont les deux orbites brûlent d’un feu magique mais inoffensif semble-t-il. Gallibert se faufile à l’intérieur de la pièce, provoquant l’extinction d’un des feux magiques, révélant une salle contenant un autre sarcophage orné de serpents et surplombé par un coffre transparent contenant un crâne. Peu après sont entrée, Gallibert est assailli par le crâne qui lévite et use de magie tandis que des araignées émergent des murs. Aukan pénètre à son tour dans la salle éteignant les flammes du second orbite. Darius en retrait et une Xakemba étonnamment prudente restent en retrait. Tandis que le combat fait rage, la barbare finit par se précipiter vers le sarcophage pour en pousser le couvercle, dévoiler les restes d’un serpent et un mystérieux bâton serpentiforme lui aussi dont elle s’empare avant de prendre la poudre d’escampette… non sans se faire coincer par les mâchoires de pierre de la porte magique dont elle finit par s’extirper, bientôt suivie par Aukan et un Gallibert particulièrement vindicatif.
