Le Tour de Chult en 80 jours (jour 85-86)

Tandis que Xakemba hésite quant à la prochaine porte à ouvrir, Gallibert, Darius et Kelenn, las d’attendre qu’Aukan cesse d’être fasciné par les mystères de la machine qui lui fait face, décident à leur tour de sortir de la pièce aux étranges boutons pour chercher une issue… et finissent par rejoindre la barbare, toujours indécise. Une des armoires est finalement choisie au hasard et bientôt en jaillit une troupe d’orques furieux qui charge les aventuriers. Tandis que Kelenn, Darius et Gallibert affrontent la piétaille, Xakemba fait face à leur chef, et les peaux-vertes finissent bientôt vaincues. Encore habitée par la rage, Xakemba et Kelenn se précipitent sur la porte suivante dont jaillissent bientôt deux créatures insectoïdes armées de tridents et exhalant de sinistres nuages.

Mis à mal, Darius doit prendre du champ et manque de mourir sous les assauts vicieux des monstres mais, là encore, les assauts de Kelenn et Xakemba et les coups vicieux et mortels de Gallibert permettent de venir à bout des monstres non sans fatigue. 3 des armoires ont été ouvertes et leurs habitants vaincues, allumant 3 des joyaux en forme de larme présents dans la pièce. Après un court repos, le quatuor ouvre les dernières portes révélant un démon osseux particulièrement retors qui embroche brutalement Kelenn avant de succomber sous la pointe mortelle du tueur halfelin. La dernière porte libère des revenants quasi invisibles que la foi de Darius pulvérise sans peine. Le cinquième joyau éclairé, la herse d’adamantite fermant le passage se relève permettant le passage vers un nouveau couloir qui n’inspire rien de bon à Kelenn et Xakemba mais que le groupe finit par emprunter.

« Approche, approche, que je t’embroche ! »

Dans le long espace étroit du couloir, se dévoile bientôt d’étranges bas-reliefs menant à une arche que surmonte la face d’un taureau au museau percé d’un anneau d’ivoire. En avançant tout le monde remarque au sol des reliquats de vêtements et objets désagrégés, morceaux de métaux ayant composé des bouts d’armures, pièces ou boucles et ficelles, avançant malgré tout, chacun doit composer avec la déliquescence rapide de ses objets manufacturés : ceintures, habits, sacs se décomposent laissant choir au sol tout ce que les aventuriers ne peuvent porter dans leurs mains ou sur eux et les laissant largement dénudés. Kelenn en passant tire l’anneau d’ivoire et tout le monde pénètre dans la zone qui s’ouvre sous l’arche.

« Gru ? »

Un étrange spectacle se déploie devant le groupe : depuis leur balcon, les survivants fourbus et à demi-nus (ce qui ne change guère la situation de Xakemba), découvre une étrange chaîne surgissant d’un portail nuageux et actionnant une machinerie complexe alimentant la tombe et ses chausse-trappes en énergie. D’étranges créatures mécaniques en surgissent bientôt et le groupe tente de traverser sans demander son reste. Bondissant de chaîne en chaîne jusqu’à l’autre côté, Xakemba sort le premier suivi d’un Kelenn moins assuré. Darius, plus sûrement, préfère user de ses pouvoirs pour marcher sur les murs en portant Gallibert. La vue réjouissante du prêtre et de son fardeau dénudés galopant horizontalement marqueront longtemps les rétines des créatures qui ne parviennent pas à les rattraper…

Darius 3.0. Il a perdu son humanité, sa femme (et son enfant à naître), son armure et ses habits, mais rien ne l’arrête : Kelemadinang est avec lui !

Dans la salle suivante, un brin interloqué, le groupe découvre une autre machinerie figurant des corps célestes engoncés dans des cercles et dessinant des révolutions complexes et pas de sorties apparentes. Il semblerait que la herse n’ait pas été un passage pertinent… Gallibert trouve cependant un couloir secret qui mène… à la pièce où Aukan, dont la fascination n’a pas cessé, continue d’observer la machine, ses roulements, leviers et boutons…

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