Le Tour de Chult en 80 jours (jour 86)

De retour dans la salle contenant levier, boutons et mécanismes, tout le monde réalise avoir exploré des salles inutiles. Mais Aukan, curieux du fonctionnement de l’étonnante machine sphérique, décide d’en explorer les possibilités. Comprenant qu’elle permet de jouer avec le temps, il découvre que la sphère s’ouvre libérant un siège dans lequel le prêtre de Gond décide de s’asseoir. Activant les pouvoirs arcaniques du mécanisme supposé faire gagner quelques jours aux âmes maudites par le soulmonger, il libère cependant une imposante engeance démoniaque cornue et portant une large hache. Tandis que celle-ci se multiplie et manque de décapiter Darius, les efforts combinés du groupe finissent par en venir à bout laissant la majorité des explorateurs – déjà en piteux état et arborant majoritairement une apparence déplorable – fatigués. Décision est prise de profiter d’un peu de repos avant de remettre les mécanismes en route pour libérer la seconde ouverture de la pièce aux armoires.

Arrivés dans ce nouveau couloir, les survivants découvrent une étrange pièce au centre de laquelle trône un éléphant doré aux défenses ornées de gemmes. Autour de lui, les murs ornés de fresques dépeignent la quête et les combats d’un guerrier omuan banni et exilé aux enfers par son roi. N’écoutant que son impulsivité, Kelen bondit sur la statue provoquant la chute d’une dalle bloquant l’unique sortie et impulsant la rotation de la sculpture qui fait bientôt face au premier mur, provoquant l’apparition de 4 diables et entourant le quadrupède cornu d’un cercle de feu. S’engage alors un combat furieux et désordonné entre les créatures qui ne cessent d’apparaître tandis que tourne la statue et le groupe. Kelen brandit la corne d’Ijinn provoquant pluie d’éclairs et confusions tandis que Darius, Gallibert, Aukan et Xakemba ont fort à faire pour éliminer les monstres qui apparaissent de moins en moins nombreux mais de plus en plus puissants… jusqu’à une maîtresse démoniaque prenant le contrôle de Kelen pour combattre ses compagnons.

Au prix d’un jeu de course-poursuite dans la pièce fermée, Darius, Gallibert et Aukan parviennent à éviter le pire mais Xakemba est contrainte de brandir sa hache pour venir à bout des créatures et libérer Kelenn de son emprise. Une silhouette émerge alors de la dernière fresque brandissant un calice fait d’un crâne doré, objet symbolique de l’histoire des peuples de Chult. Las, la pièce forme cependant un cul-de-sac, et il faut une nouvelle fois faire demi-tour et chercher une issue pour descendre vers les tréfonds de la tombe. Peut-être en passant par le lac…

Le calice crâne de Chgakaré

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