Le tour de Chult en 80 jours (jours 7-9)

Je suis le singe puissant,
qui surgit de la jungle,
et d’un seul coup de de dents,
rend le paladin humble…

Sous une pluie dense et pénétrante les jours se suivent, chacun plein d’un nouveau danger. Cette île semble étrange de même que le cours de la rivière. Il nous faut descendre des canoés afin de négocier des chutes d’eau.

Au septième jour, Hamlaruil, parti ramasser un morceau de son armure dans les fourrés se retrouve aux prises avec un gigantesque singe en colère. Le quadrumane massacre le paladin qui ne doit la vie qu’à l’intervention de Kelemvor mais en garde une méchante balafre. En pleine pause pour permettre à tout le monde de récupérer, les morts vivants nous assaillent de nouveau et il faut un travail coordonné pour repousser la petite horde. Entre portage et coups de rame, le voyage se poursuit à un rythme un peu plus soutenu à mesure qu’Eku annonce notre progression vers Camp Vengeance.

« La forêt, la forêt est venue et elle l’a pris »
« J’ai la pétoche Poncho… On va tous y rester. »

Dans la nuit, une étrange brume bleue surgit des profondeurs de la jungle, et semble porteuse d’une maladie désagréable. Tout le monde réagit un peu tard, et au matin, Darius semble pris de malaises avant qu’Hamlaruil ne chasse le poison de son corps.

Poulicroq à la sauce de Chult

Après une nouvelle journée d’efforts, et après avoir aperçu la trace d’étranges créatures (des grungns ?) que notre guide nous recommande d’éviter, nous accostons aux abords des ruines de Camp Righteous. Les tentes semblent déchirés et beaucoup de matériel a été détruit ou abandonné, y compris un temple de fortune et des radeaux de bois.

Le crocodile assis sur l’homme, l’homme assis sur le trône

Non loin, une imposante statue d’homme portant un crocodile semble surplomber un mystérieux tunnel. Après avoir libéré un gros oiseau bipède, il ne faut pas longtemps pour que le camp soit fouillé (en vain) et que tout le monde tourne son attention vers Gallibert et le tunnel. L’habile halfelin est hélas vite en butte aux pièges vicieux et nos tentatives de les éviter finissent tout de même par nous laisser abîmés et coincés entre deux pièges.

A court d’idées logiques, et prêt à tout pour sortir du piège et l’explorer sain et sauf, Aenar tente de convaincre ses compagnons d’imiter la statue et l’homme de la légende racontée par Eku. Craintif, Gallibert -pourtant le plus léger- refuse, et il faut la force de conviction d’Aenar (et la promesse de confier la robe d’Amaunathor et sa résistance au feu) à celui qui voudrait se prêter au jeu avec lui. Hamlaruil finit par accepter et l’étrange équipage s’apprête à arpenter le sol piégé.

Tremblez simples mortels… devant la majesté du monde des fées.
Et respectez ses idées bizarres 🙂

Environné de magie et drapé de majesté féérique, Aenar s’avance portant Hamlaruil… sans déclencher aucun piège. L’énigme résolue, et la crédibilité d’Aenar restaurée, le reste de l’exploration se poursuit assez aisément jusqu’à un étonnant trésor perché sur une colonne : une cruche magique capable de se remplir de nombreux liquides, depuis l’eau fraîche jusqu’à de la bière en passant par du poison… ou de la mayonnaise !

« – Hey Billy, y a moyen de sortir de ce trou ? La reconnaissance dit qu’on est coupés.
– Y a qu’une seule solution, cette vallée là, qui s’en va vers l’est, mais c’est coton, j’y enverrais pas un chien vérolé. « 

Epuisés par cette exploration et ses dangers, les compagnons ressortent après des heures d’effort pour ne trouver que la nuit et leurs trois compagnes de voyages absentes. Il semblerait que des gobelins locaux aient cherché à profiter de leur nombre pour les faire fuir. Heureusement, tout le monde est sauf et après une bière rafraîchissante, la forêt ne bruisse plus que des ronflements des aventuriers.

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