Le Tour de Chult en 80 jours (jours 74-75)

Abasourdis par l’assaut sournois de la magicienne non-vivante, les aventuriers doivent composer avec la perte de cubes… sauf un, efficacement caché au monstre par Gallibert. Après une nuit de sommeil un brin tourmenté mais sans incident, quelques récupératiuons sur le corps du roi des plumes et une cérémonie matinale conduite par Darius, décision est prise de se lancer à la poursuite de la voleuse, mais Amlaruil, mystérieusement attiré par une présence sinistre, prend la direction du Nord, suivi bon gré, mal gré par le reste de la petite troupe.

Les gargouilles veillent sur les mystères enfouis d’Omu

Arrivés au bord de la falaise qui marque la limite de la cité déchue, un étrange obélisque noir à demi couvert de végétation se dresse non loin de deux anfractuosités que gardent trois des puissantes gargouilles de pierre d’Omu. Fonçant pour explorer les deux passages, les explorateurs découvrent, d’une part une cavité présentant 8 orifices de format cubique et de l’autre, un couloir bordé de huit statues (avant que Gallibert n’en découvre une neuvième, celle de Unkh, dissimulée derrière un pan de mur) correspondant aux dieux des temples d’Omu, chacun faisant face à son ennemi conformément à la légende. Chacune surplombe un bassin d’huile qui s’enflamme lorsque le cube correspondant passe devant la statue. Après l’exploration de ces galeries, les gargouilles fondent sur la troupe qui s’en défait après un affrontement fastidieux mais sans grand danger, comme lors de son entrée dans la cité cinq jours plus tôt. Alors que chacun reprend son souffle, une inscription est mise au jour sur les flancs de l’obélisque :

« Ayez peur quand les déchus se sont emparés du manteau de la mort, que les mers se sont asséchées, que les morts se sont levés et que Acererak l’éternel a moissonné le monde des vivants. Ceux qui osent entrer prendront garde, les ennemis s’opposent. L’un se tient debout entre eux dans l’obscurité. Il se cache, mets le masque et sois vu. Ne dites pas la vérité à l’enfant maudit. Les clefs se tournent un quart vers l’intérieur ».

Une sombre nuée se forme alors au-dessus de l’obélisque d’où émerge une imposante créature démoniaque.

Amlaruil est très courtisé, particulièrement chez le peuple singe et ses affiliés

Un nouveau combat s’ensuit, Amlaruil, pressé d’en découdre ne parvient pas à vaincre le monstre qui n’est chassé que par les assauts coordonnés d’Aukan, Darius et Xakemba. Dans les pas de Gallibert, conduit par le médaillon trouvé sur la statue de Unkh dans le couloir, le groupe met au jour une autre cavité un peu plus haut dans la falaise arborant neuf emplacements… comme si la plus évidente n’était qu’un leurre. Sans les cubes, la progression doit s’arrêter. Et tout le monde de décider de se mettre en quête des cubes manquants, ne serait-ce que pour forcer une nouvelle confrontation avec les maudites magiciennes. Reprenant le chemin de la ville, la bande se met en quête des derniers temples et finit par rejoindre les vestiges de l’ancien marché d’Omu.

Kobold de Chult, aussi appelé défouloir à aventuriers frustrés…

Sous les décombres des échoppes et la végétation, quelques passages et tunnels semblent percer le sous-sol du lieu et bientôt, des kobolds en surgissent, très vite mis en fuite par une démonstration de puissance soudaine des aventuriers. Tout le monde reprend alors la recherche du prochain temple qui s’avère être en partie submergé. Après une attaque surprise d’un crocodile géant, et alors que l’édifice est en vue, le groupe est pris pour cible par une troupe de yuan-tis dont émerge une sinistre silhouette couverte de bandelettes : Ras N’Si. Le sinistre dirigeant du peuple serpent veut les cubes, lui aussi, et comprend difficilement que le groupe n’en possède plus (à l’exception de celui que dissimule Gallibert). Après quelques échanges tendus en vue de le convaincre de s’en prendre à son seul ennemi, les mages rouges, il est convenu de se revoir à l’aube. Chose troublante, le monstre semble être atteint par la malédiction des ressuscités, et perd chaque jour de sa force… Sans aide, il est donc également condamné.

Le mort qui rampe, Ras N’Si

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